La colère ...
- Hélène DEBONDUE
- 4 juil. 2024
- 1 min de lecture
Bienfaitrice ou destructrice de nos relations ?
C'est un sujet qui s'est invité au sein d'un atelier il y a quelques semaines, suite à la verbalisation d'une croyance selon laquelle la colère serait, fatalement, génératrice de violence.
Les échanges qui ont suivi ont été riches et instructifs :
Il y a la colère que nous réprimons (ni reconnue, ni nommée) et qui, finalement, se retourne contre soi, et s'ancre douloureusement dans notre corps.
Il y a celle que nous préférons anesthésier, parce que nous pensons qu'elle nous expose beaucoup trop vis-à-vis de notre environnement, nous rendant ainsi vulnérable.
Il y a la colère que nous ne maitrisons pas, que nous déversons sur l'autre, et qui nous laisse possiblement des regrets, de la culpabilité, voire de la honte.
Et puis il y a celle qui se régule dans l'écriture, dans la pratique sportive ou encore par les bienfaits de la nature.
>>> En fait, chacun fait ce qu'il peut, et c'est déjà pas si mal 😇
Nous pourrions penser que la colère est une émotion qui prend possession de nous, et nous prive totalement de notre libre-arbitre.
Est-ce réel ?
Est-ce une perception réductrice de nos ressources ?
Quoiqu'il en soit, rien ne nous empêche de reprendre notre pouvoir d'être humain, en nous questionnant sur ce que nous voulons désormais faire de cette colère :
1/ La reconnaître en tant que telle, et la verbaliser pour simplement dire "STOP, mes limites sont dépassées" ?
2/ Ou la laisser nous submerger, nous transformer en quelqu'un que nous ne sommes pas, quitte à prendre le risque de détruire l'autre (et/ou soi-même) ?




Commentaires