Cette capacité à se mettre à la place de l'autre dans ce qu'il.elle ressent est essentielle dans nos interactions humaines. Et pourtant, j'ai la conviction qu'elle n'est pas innée ... Au contraire !
C'est un choix, une manière de nous engager à améliorer notre communication, le courage de sortir de nos perceptions, et de nos modes de pensées automatiques.
Qualité pour les uns, compétence pour d'autres, l'empathie requiert de l'énergie, un don de soi et un regard emprunt de bienveillance vis-à-vis de notre interlocuteur.
Jusque là, tout va bien ... mais n'allons pas jusqu'à l'abnégation. Et oui, notre réservoir d'empathie n'est pas sans fond !
Il finit par s'épuiser si nous n'y prenons pas garde : soit parce que nous l'accordons bien plus que nous ne la recevons nous-mêmes, soit parce que nous nous sommes négligé(e)s. Et cela peut générer un tas d'émotions inconfortables telles que la déception, la frustration ou encore la colère.
Pour être en capacité d'offrir de l'empathie aux autres, il est important de commencer par en avoir pour soi-même, et cela s'appelle L'AUTO-EMPATHIE.
L'auto-empathie joue un rôle crucial pour maintenir un bon équilibre émotionnel, et nous permettre de mieux soutenir les autres.
Si nous ne voulons pas que le voyant rouge s'allume, prodiguons nous cette même attention : de quoi ai-je besoin ? Comment je me sens ? De quoi ai-je envie ?... Et d'y répondre au mieux, sans ressentir de culpabilité.
(En effet, culpabilité et auto-empathie ne font pas bon ménage).
Alors n'oublions pas de faire le plein d'auto-empathie régulièrement, afin de renouveler notre capacité à soutenir les autres ! 😊
Commentaires